Hamilcar Barak

Personnage de Matdark

Race : Elfe noir
Classe : Roublard
Age : 89 ans
Taille : 1.91m
Poids : 72kg
Yeux : rouges
Cheveux : blancs
Peau : Gris clair

Engoncé dans une cape afin de dissimuler ses origines, Hamilcar se fait discret depuis déjà plusieurs décennies afin d'échapper à la haine et à la violence des humains. A priori orphelin, il a été recueilli par une troupe de saltimbanques, ses premiers souvenirs se situant à son arrivée parmi eux. Ne pouvant être montré sur scène du fait de ses origines, il a rapidement appris le métier de tire-laine, profitant des pièces de ses « parents « pour subtiliser les bourses et les objets d’une foule absorbée par le spectacle.

N’ayant jamais connu son peuple d’origine, il ne comprend pas la haine que semble lui porter les autres peuples et s’interroge régulièrement sur l’origine des dissensions entre les races et les nations. Les saltimbanques étant d'origines diverses, il garde une certaine tolérance envers les multiples cultes qu'il a croisé, même s'il n'apprécie guère le message écrasant de l'unique.

La haine pour les peuples étrangers, et plus particulièrement les elfes noirs grandissant sans cesse dans l’empire, il quitta le groupe à l’orée de son adolescence afin de protéger celui-ci, estimant qu’il était devenu, de par ses origines, un danger. Il erre depuis sans réel but, survivant de petits larcins et espérant des jours meilleurs.


Un petit dessin pour la route : http://www.hiboox.fr/go/images/bebe/darkesspirtir,7952162e45d5702928a82059bd0175d9.jpg.html

Thanks.

V 2.0 du Bg. J’ai du modjo et rien à en faire, donc je brode. (cf, pour les flemmards, la version courte au dessus est un bon résumé)

Les origines d’Hamilcar sont inconnues, ou pour être plus précis, il n’a jamais cherché à se renseigner sur ce point auprès de la troupe qui l’avait accueillie. Estimant, sans doute à raison, que les elfes noirs orphelins ne naissent pas dans les choux et qu’il devait à un désastre d’une nature quelconque cette situation, il prit soin de ne jamais l’aborder auprès des gens qui auraient pu savoir quelque chose. De manière plus générale, il ne s’enquit finalement que très peu des diverses conditions d’arrivées des autres membres dans la compagnie Barak, considérant pour sa part que ce qui n’est pas raconté librement n’a pas à être su par autrui.

Ses premières années se déroulèrent paisiblement, partagés entre petits larcins, apprentissage de la vie d’une troupe itinérante et dissimulation quasi permanente de ses origines. Il n’eut que de rares conflits avec les parents adoptifs que constituaient les acteurs, profitant ici tout à la fois de leur largesse d’esprit que de son constat vis-à-vis de ses racines. En effet, malgré le point d’honneur que semblait mettre la troupe à ne jamais insister sur les origines de ses membres (Du gnome à l’elfe, en passant par le nain et une étrange créature reptilienne qui passa quelques temps dans le groupe…), il constata rapidement la répugnance, ci ce n’est la haine qu’affichait la plupart des personnes à sa simple vue. Se renseignant grossièrement, il apprit bientôt tout les torts et les histoires attribués à son peuple. Sans en croire la totalité, il ne pouvait non plus nier une évidence, une telle profusion de sources ne pouvait décemment mentir totalement.

Refusant de se ronger les sangs à ce propos, se considérant lui-même comme un saltimbanque plutôt que d’une race, il se contenta d’adapter ses habitudes vestimentaires aux contraintes de sa couleur de peau. Optant pour un style lui permettant de se dissimuler aisément. Sa vie itinérante, outre une solide constitution et une adresse remarquable, lui offrit aussi l’occasion de s’enquérir de diverses choses, s’il n’est pas fondamentalement curieux d’autrui et conserve toujours une certaine distance avec la vie privée des gens, il possède un vif intérêt pour le reste, n’hésitant pas à passer de longs moments dans les bibliothèques, souvent privées, parfois sans la permission de leurs propriétaires.

Il quitta par la suite le groupe, par peur du danger qu’il leur faisait courir d’une part, par envie d’exploration aussi, l’adolescence le poussant alors à explorer le vaste monde par lui-même. Une expérience intéressante à défaut d’avoir été joyeuse ou même bonne. Il a du apprendre à tuer pour vivre, sans y prendre quelque plaisir, uniquement pour éviter de finir lui-même étendu dans une ruelle miteuse. Il voyage armé, assez lourdement, n’hésitant pas à cacher couteaux et dagues partout sur lui, et conserve toujours une rapière dissimulée sous sa cape. Il n’est pas pour autant agressif, mais dispose désormais des préliminaires, habitué aux agressions aussi bien verbales que physiques, il prend l’initiative et ne cherche plus à discuter, il a comprit que cela ne menait à rien.

Sans être très religieux, il voue généralement ses prières à Tymora, par habitude autant que par croyance, ayant été très proche de gens lui vouant un culte fervent. Il n’a aucun grief contre les autres cultes, estimant de par sa nature même devoir respecter la diversité chez l’autre. De fait, le message de l’unique et sa vision tyrannique ne lui sied guère, sans qu’il ne cherche à lui nuire, il n’a nul besoin d’aller chercher plus avant les problèmes, ces derniers le trouvent assez facilement. Il traverse la vie sans chercher une grande réalisation, vivotant de petits larcins et espérant trouver chaque soir une auberge ou le patron ne le toisera pas pendant dix minutes avant de le servir.